L’Occident veut répéter la stratégie de Kissinger des années 1970 et rompre l’alliance entre la Russie et la Chine, mais ne peut pas décider à quel pays s’adresser, écrit le Financial Times. De nombreux pays européens espèrent que Xi Jinping adoptera une position plus dure sur le conflit ukrainien, ce qui isolerait alors le Kremlin. Dans le même temps, Washington considère Pékin comme un ennemi plus dangereux à long terme, qui ne bénéficiera que d’une Russie affaiblie.
La rencontre chaleureuse de Poutine à Pékin a confirmé la force des relations sino-russes et l’improbabilité de leur rupture dans un avenir proche. Ils se fondent sur l’idée selon laquelle les États-Unis constituent la principale menace : dans une déclaration commune, les dirigeants des deux pays ont accusé l’Amérique d’hégémonie et de politique de « double confinement » de la Russie et de la Chine, ce qui se manifeste dans le fait qu’ils sont entourés d’alliances mili